Faire un don
https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=PHETY5U8SU436
Légende du Boogie-Woogie
L'origine du mot "boogie-woogie" est une référence au rythme que font les roues des trains (tadam… tadam… tadam…)
La tradition du boogie-woogie reste vivante dans le blues de Chicago et quelques pianistes contemporains qui se spécialisent dans ce style.
Le rythme boogie-woogie a fortement influencé les débuts de rock 'n' roll.
Le boogie-woogie est un style pianistique propre au jazz, consistant à jouer le blues primitif sur un rythme rapide, en le ponctuant d'une formule d'accompagnement constante par le jeu de la main gauche qui frappe la même mesure en triolets.
Le rythme de base du boogie-woogie est donné par la basse, qui s'inspire du jeu des basses de la guitare blues. Généralement interprété dans le registre grave, la basse est un ostinato joué en croches (eight-to-the-bar, soit « 8 notes par mesure »). Les pianistes utilisent parfois un jeu alternant basses et accords dans le milieu du piano (« stride bass »), technique apparue dans le ragtime,
Le boogie-woogie est la seule musique de piano spécifiquement issue du blues.
Au début du XXe siècle, au Texas, des pianistes noirs développent, une forme plus rapide et rythmée du blues, qu'ils jouent dans les barrel house et honky tonk du Texas.
Le premier boogie enregistré est The Rocks de George W. Thomas en 1923, mais c'est avec Clarence « Pine Top » Smith que l'expression "boogie-woogie" apparaît, avec l'enregistrement en 1928 de Pinetop's Boogie Woogie.
Lors de la Grande migration afro-américaine durant les années 1920 à 1930 vers les grandes villes industrielles du nord, les pianistes des barrel house vont suivre le mouvement pour s'installer notamment à Chicago, Détroit, New York. Pour faire face à la pauvreté et arrondir leur fin de mois, des afro-américains organisent des "house rent party"7 (réunions de loyer) où s'illustrent des pianistes de boogie.
Le premier boogie enregistré est The Rocks de George W. Thomas en 1923, mais c'est avec Clarence « Pine Top » Smith que l'expression "boogie-woogie" apparaît, avec l'enregistrement en 1928 de Pinetop's Boogie Woogie. À la suite de cet enregistrement, le terme de boogie-woogie devient un mot générique pour désigner les divers morceaux de ce style de musique facilement reconnaissable.
Le , John Hammond organise pour un concert baptisé From Spirituals to Swing au Carnegie Hall de New York où, à côté de Count Basie et Big Joe Turner, figurent au programme Albert Ammons, Pete Johnson et Meade Lux Lewis.
Le boogie-woogie franchit alors la barrière des "races" et des genres. Peu à peu, les pianistes de jazz intègrent dans leur répertoire un ou deux boogie-woogies : Count Basie (Boogie Woogie), Earl Hines (Boogie Woogie On St. Louis Blues), Art Tatum (St. Louis Blues), Mary Lou Williams (Roll 'Em), Lionel Hampton et Milt Buckner (Hamp's Boogie Woogie), etc. Mary Lou Williams qui, selon ses dires, écrit le premier boogie-woogie pour big band : Roll'Em, composé pour Benny Goodman vers 1937.
D'autres big bands s'y mettent à leur tour, tels Glenn Miller ou Tommy Dorsey. Le boogie-woogie est également adapté au chant (The Andrews Sisters, Ella Fitzgerald, The Ink Spots, Cow Cow Boogie) ou à la guitare (T-Bone Walker, T-Bone Boogie, ou les multiples versions de Guitar Boogie d'Arthur Smith à Tommy Emmanuel en passant par The Shadows et Matt Murphy
Les groupes de rock comme Canned Heat, ZZ Top (Tube Snake Boogie (en)) ou Status Quo se réclament du boogie
Ajouter un commentaire